Une thérapie contagieuse

JEAN-THOMAS JOBIN
Gesu, Montréal
11 novembre 2015

Texte rédigé par Alexandra Bélisle

Après avoir tourné en rond pendant plusieurs minutes dans les rues de Montréal à la recherche d’une place de stationnement (quelle surprise!), j’arrive enfin, à la course, à l’entrée du Gesù.

C’est sous les applaudissements de la foule que l’humoriste Jean-Thomas Jobin fait enfin son arrivée sur scène avec quelques minutes de retard. (Tiens, on devait être deux à tourner en rond dans le Quartier des spectacles!)

Archives TempoMag
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Décor chargé pour l’humoriste : des affiches géantes d’images tirées tout droit du test de Rorschach, des moutons de grandeur nature, des rames en bois, une table ronde, un hibou en plastique (qui se « contre-câlice » de ce qui se passe à sa droite) et une figurine de squelette sur un trépied. Ça donne le ton!

Tout au long du spectacle, Jean-Thomas Jobin nous partage des conseils, à la sauce psychologue, sur son cheminement pour apprendre à s’aimer. D’où le titre de son troisième one-man-show.

Voici quelques exemples : prend conscience de tes lacunes, rapproche-toi de la vérité, prend le temps de te faire plaisir, laisse ta trace un peu partout, accompli-toi dans ton travail, donne de l’amour…

Fidèle à son habitude, l’absurdité et le sarcasme sont au cœur de ses anecdotes qui n’ont pas précisément de lien entre elles. J’ai eu un coup de cœur pour la partie où il nous présente sa mère. Soucieuse de son bien-être, avec ses nombreux petits plats pour lui et le fait qu’elle veuille toujours qu’il aille s’étendre un peu, on y reconnaît tous un peu notre propre maman!

Malgré un trou de mémoire durant un numéro sur son père, on peut dire que Jean-Thomas Jobin s’en est très bien tiré et a même réussi à attirer de nombreux rires (positifs) dans la salle!

Je ne peux pas passer sous silence son numéro « duo », style cabaret, avec ladite figurine de squelette achetée dans une pharmacie dans le temps de l’Halloween.  Le concept? L’humoriste débute avec une blague et c’est le squelette qui est censé la terminer. Par contre, tout ce qu’il sait dire c’est « rawww ». On a eu droit à de sérieux jeux de mots rafraîchissants et vraiment drôles. Un bon coup de la soirée!

Pour conclure le spectacle, Jean-Thomas Jobin a décidé de composer (un bien grand mot) une chanson pour remercier ses fans pour leur amour envers lui. Disons que la chanson est tout à fait à son image : longue, mince, mais remplie de joie.

Jean-Thomas Jobin sera à Montréal au Gesù, les 13 et 14 novembre prochains. Pour les autres dates de sa tournée Apprendre à s’aimer, visitez son site Internet.

 


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